"Faire un enfant dans le dos " ou les effets boomerang de la paternité imposée
Horloge biologique et paternité imposée
La plupart des femmes cherchent l’homme qui aura le désir de s’engager sur une durée de vie suffisamment longue pour leur offrir l’épaule réconfortante, la sécurité, et enfin la capacité à devenir mère, quitte à lui faire un enfant dans le dos.
Monsieur, Madame et son horloge biologique
Les hommes ont aujourd’hui souvent peur de s’engager, ils se sentent proies, voir même victimes de ce que les femmes font peser sur eux et sont prêtes à leur imposer : la paternité. Tandis qu’ils manquent de maturité et qu’ils ne sont pas prêts, de nombreux hommes se sentent oppressés par l’insistance, voir l’obsession de grossesse de leur petite amie, tels des accessoires au service d’une l’horloge biologique. Passé la trentaine, ces femmes décident que l’heure est venue pour elles d’être mère, et exigent de fait de leur homme, qu’il s’exécute, au mépris de sa situation personnelle vis à vis de la paternité. C’est alors que la notion de paternité imposée apparaît.
La vengeance poussera dans le ventre de la mère
On ne décide pas d’être mère, on choisit de devenir parents. Avoir un enfant, c’est assouvir le désir d’un couple de donner un fruit à son amour. Lorsque l’on impose une paternité à un homme, il y a toujours un effet boomerang. Lorsque l’on impose une paternité à un homme, l’enfant lui-même un jour reprochera à sa mère de ne pas avoir été digne de son « père malgré lui ». Sans forcément s’autoriser à des reproches directs, le papa se vengera de la mère par des attitudes punitives, et le climat familial s’en ressentira.
Quelle vie lorsque l’on fait un enfant dans le dos ?
Le temps des regrets
Si les débuts peuvent sembler idylliques à la jeune maman, elle ne tarde généralement pas à regretter ses choix, et notamment celui de l’homme qui l’a rendue mère alors qu’il n’était pas prêt. Se rendant compte de l’immaturité du papa, elle réalise qu’elle a fait cet enfant toute seule, qu’elle l’élèvera toute seule avec un père qui aura lâché prise et qui lui reprochera inlassablement d’avoir de lui avoir fait cet enfant dans le dos, de l’avoir fait « toute seule ».
Engagement de couple Vs. paternité imposée
Le géniteur à qui l’on fait un enfant dans le dos
Avoir un enfant est une chose sérieuse, et requiert une réflexion non moins sérieuse. On ne peut considérer l’homme comme un accessoire, un géniteur, un figurant à qui l’on fait un enfant dans le dos, à qui l’on impose une paternité. Le futur papa doit être tout aussi engagé que la future maman, avoir envie d’un enfant et considérer la haute importance de son rôle du père. L’enfant à venir à besoin de cet engagement conjoint, capital pour s’épanouir et vivre en bon état de santé mentale et physique. Il sera ainsi en mesure, le moment venu, de se projeter comme une personne capable de fonder à son tour une famille, lorsqu’il l’aura décidé.
Envie d’en savoir plus sur les effets boomerang d’une paternité imposée ?
Nombre de femmes restent seules, divorcées, abandonnées avec un enfant. Elles se privent de retrouver ensuite une vie facile, et découvrant à quel point il n’est pas toujours facile d’obtenir une pension pour élever cet enfant. Réfléchissez bien avant de faire un enfant dans le dos d’un homme. Imposer une paternité a souvent des conséquences lourdes sur le nouveau trio familial. Pour en savoir plus sur les effets boomerang d’une paternité imposée, rendez-vous vendredi 19 janvier à partir de 13h55 sur le plateau de l’émission « Ça commence aujourd’hui » (France 2).
La question de la "paternité imposée" soulève d'importants dilemmes éthiques et émotionnels au sein du couple et de la famille élargie. Les conséquences de telles actions vont bien au-delà de la satisfaction immédiate d'un désir individuel, affectant profondément toutes les parties impliquées. Les répercussions de ces choix peuvent entraîner des sentiments de regret, de ressentiment et de division, compromettant ainsi la santé mentale et émotionnelle de tous les membres de la famille, y compris celle de l'enfant. Il est crucial de reconnaître que la décision d'accueillir un enfant dans ce monde devrait être le fruit d'un désir et d'un engagement mutuels, reflétant une décision réfléchie et partagée par les deux partenaires.
Face à de telles situations, la thérapie de couple peut offrir un espace de dialogue, de compréhension et de réconciliation. Collaborer avec une spécialiste comme Valérie Grumelin, experte en thérapies cognitivo-comportementales, peut s'avérer précieux pour naviguer dans ces eaux troubles, rétablir la communication au sein du couple, et construire des bases solides pour l'avenir de la famille. Prendre rendez-vous pour une consultation de thérapie de couple est un pas vers la guérison et la réparation des liens affectés par les décisions unilatérales et leurs conséquences inattendues.